Élargissez votre présence lorsque vous communiquez avec cet immense marché de 1,35 milliard de personnes en traduisant et en localisant votre contenu dans les langues africaines
La demande de contenus dans les langues africaines locales est une tendance à la hausse.
Les entreprises se rendent compte des avantages qu’il y a à toucher à la fois les consommateurs et les entreprises africaines dans les langues locales parlées quotidiennement. Cela leur permet d’atteindre une plus grande partie des 1,35 milliard de personnes de ce marché (qui représente un sixième – 16,7 % – de la population mondiale !)
L’Afrique représente aujourd’hui un peu moins de 17 % de la population mondiale, mais seulement près de 3 % du PIB mondial.
Depuis les années 1990, des changements positifs ont pris forme. Le continent est bien placé pour devenir l’une des principales sources de croissance du monde.
La croissance du PIB en Afrique subsaharienne a été en moyenne de 5 % par an depuis 2000. Pour l’ensemble du continent, ce taux n’est que légèrement inférieur.
Selon un rapport de la Banque mondiale de 2019, le taux de pauvreté en Afrique (correspondant à un revenu inférieur à 1,90 $/jour en parité de pouvoir d’achat international (PPA) de 2011) a chuté de 54 % en 1990 à 41 % en 2015. Si l’économie continue sur cette trajectoire jusqu’en 2030, le taux de pauvreté tombera à 23 %.
De plus, selon un rapport de 2016 de McKinsey & Company, d’ici à 2045, ce continent à l’urbanisation rapide comptera 24 millions de personnes de plus par an – un taux de croissance qui dépasse celui de la Chine et de l’Inde réunies.
L’impact de la COVID sur l’économie africaine
Comme dans le reste du monde, la pandémie de COVID-19 a fait reculer l’Afrique en 2020. Le dernier rapport de la Banque mondiale, publié le 20 octobre 2020, prévoit que l’activité économique du continent diminuera de 3,3 % pour l’année. Cependant, le même rapport prévoit que la région se redressera en 2021et connaîtra une croissance de 2,1 %. La croissance s’accélèrera en 2022, le rapport projetant un taux de croissance de 3,2 % pour 2022.
Les possibilités offertes par la COVID
La COVID a forcé de nombreux gouvernements à accélérer les réformes, l’Angola, l’Éthiopie et l’Afrique du Sud l’ayant déjà fait, – « s’assurant d’être prêts pour reprendre la croissance lorsque la menace de la pandémie se sera dissipée », selon Hafez Ghanem, vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique de l’Est et australe.
La pandémie a également mis en évidence les possibilités de croissance qu’offre l’adoption de l’économie numérique. Les gouvernements sont intervenus pour réduire le coût des services, des appareils et des équipements, éviter les déconnexions dues aux défauts de paiement et augmenter la bande passante. Ces actions ont été complétées par des programmes visant à étendre les réseaux et à introduire de nouvelles technologies. Parmi ces programmes figurent Loon LLC, une filiale de Google au Kenya et au Mozambique qui fournit un accès Internet aux zones rurales et isolées grâce à des ballons de haute altitude, ainsi qu’un projet visant à améliorer l’efficacité de l’Internet au Ghana.
Ces divers programmes indiquent tous une réduction de la dépendance à l’égard des exportations traditionnelles de produits de base et de matières premières pour s’orienter vers un commerce intra-africain basé sur des chaînes de production à valeur ajoutée.
Marchés traditionnels contre marchés nouveaux et émergents
De grandes possibilités demeurent dans les domaines traditionnels : agriculture, infrastructures (eau, énergie, réseaux de transport) et ressources naturelles (pétrole, or et platine).
Cependant, alors qu’un nombre croissant de ménages rejoignent la classe moyenne et que les gouvernements prennent des mesures pour améliorer les infrastructures de communication, il ne faut pas négliger les possibilités dans de nouveaux domaines : biens ménagers, électronique grand public, services financiers, cosmétiques et soins personnels, pour n’en citer que quelques-uns.
Pour atteindre ces publics, il faut que votre message soit non seulement traduit dans la langue officielle du pays cible, mais aussi dans une ou plusieurs des langues locales les plus parlées du pays.
La diversité linguistique de l’Afrique
La diversité linguistique de l’Afrique est inégalée dans le reste du monde. Le continent compte quelque 3 000 à 8 000 langues (toutes langues et tous dialectes compris). La traduction des messages dans les langues locales les plus répandues est la clé du succès.
Dans les pays qui comptent une pléthore de langues et de dialectes, il est très courant que les gens parlent plusieurs langues, voire quatre ou cinq.
Les locuteurs ont tendance à n’utiliser la langue locale qu’avec leur famille et leurs amis, et dans les interactions communautaires, tandis que la langue officielle (généralement européenne) est utilisée dans les affaires et le commerce. Cette « division linguistique » remonte à l’époque coloniale et, dans la pratique, elle s’est poursuivie jusqu’à nos jours. Les entreprises doivent savoir qu’elles peuvent atteindre une population plus importante si elles ne se contentent pas d’utiliser la seule « langue officielle ». Cependant, il est important de noter que la langue européenne n’est pas toujours la « langue officielle » : au Kenya et en Tanzanie, par exemple, le swahili s’érige en langue des affaires, du gouvernement et de l’éducation.
Lorsque l’on considère l’utilisation des langues officielles et locales, la question de la « diglossie » peut se poser comme un défi. Qu’est-ce que la « diglossie » ? Il s’agit d’une situation dans laquelle la version écrite de la langue diverge de la version parlée. Une traduction efficace à l’écrit peut ne pas fonctionner aussi bien à l’oral.
Les linguistes experts de Pronto Translations ont l’expérience du terrain ainsi que les connaissances académiques nécessaires pour relever le défi de la diglossie.
En raison des changements rapides et de la modernisation de l’environnement, les langues locales évoluent à un rythme accéléré. Il se peut que des contenus qui ont été traduits il y a cinq ans à peine soient déjà complètement dépassés, car de nouveaux termes ont fait leur apparition. Maintenir le contenu à jour devient une nécessité pour quiconque opère dans cette région en pleine mutation.
Selon l’enquête de CSA Research (anciennement Common Sense Advisory) réalisée en 2020, 76 % des consommateurs sont beaucoup plus enclins à acheter un produit ou un service si les informations le concernant sont présentées dans la langue locale, parlée au quotidien.
Pour cibler les consommateurs, la stratégie doit inclure les langues locales afin d’atteindre les 76 % d’individus qui préfèrent lire dans leur langue maternelle.
Si nous visons l’ensemble de l’Afrique, les chiffres sont éloquents :
Langue | Nombre de locuteurs natifs en millions | Statut officiel |
haoussa | 34 | Langue nationale au Nigeria, au Ghana, au Niger |
yoruba | 28 | Nigeria, Bénin, Togo |
igbo | 27 | Langue minoritaire au Nigeria |
oromo | 26 | Éthiopie |
peul | 25 | Langue nationale du Sénégal |
amharique | 21,8 | Éthiopie |
malgache | 18 | Madagascar |
somali | 16,6 | Somalie, Djibouti, Éthiopie, Kenya |
berbère | 16 | Maroc, Algérie |
swahili | 15 | Langue officielle en Tanzanie, en Kenya, en Ouganda, au Rwanda et en RDC |
akan | 11 | Langue nationale du Ghana |
zoulou | 10,4 | Afrique du Sud |
kinyarwanda | 9,8 | Rwanda |
chewa | 9,7 | Malawi, Zimbabwe |
kirundi | 8,8 | Burundi |
mossi/mooré | 7,6 | Langue régionale au Burkina Faso |
xhosa | 7,6 | Afrique du Sud, Zimbabwe |
afrikaans | 7,2 | Langue nationale en Namibie, co-officielle en Afrique du Sud |
shona | 7,2 | Zimbabwe |
tigrigna | 7 | Érythrée, langue régionale en Éthiopie |
kikuyu | 6,6 | Kenya, Tanzanie, Ouganda |
tshiluba | 6,3 | Langue nationale en RDC |
umbundu | 6 | Angola |
tswana | 5,8 | Botswana, Afrique du Sud, parlé au Zimbabwe |
kongo/kikongo | 5,6 | Angola, langue nationale en république du Congo et RDC |
Sotho du Sud | 5,6 | Lesotho, Afrique du Sud, Zimbabwe |
lingala | 5,5 | Langue nationale en RDC et république du Congo |
wolof | 5,5 | Langue véhiculaire au Sénégal |
Lorsque le message est centré sur un marché ou une région unique, il faut alors, pour atteindre l’ensemble du marché, prendre en compte les langues de moins de cinq millions de locuteurs. Examinons deux exemples, à savoir les deux plus grandes économies d’Afrique :
Le Nigeria est le pays le plus peuplé d’Afrique et, en dépit d’une pauvreté généralisée, il est le moteur économique du continent.
Le pays compte plus de 525 langues locales. Aucun spécialiste du marketing ne pourrait envisager de traduire ses documents dans un tel nombre de langues. Cependant, quelques langues dominent, le haoussa étant parlé par 63 millions de personnes (y compris les locuteurs non natifs), le yoruba par 42 millions, l’igbo par plus de 35 millions, le peul par 15 millions ; si l’on inclut les 60 millions de personnes du pays qui se disent compétentes en anglais, ceci nous donnerait une couverture de 80 à 90 % de la population.
Si l’on veut approfondir, il faut savoir que les langues suivantes sont l’ibibio, parlé par 10 millions de personnes, le kanuri, qui compte 8 millions de locuteurs, le tiv qui en compte 4 millions, ainsi que l’edo, l’igala, le nupe et l’izon, parlés chacun par 2 ou 3 millions de personnes. Cependant, trouver des traducteurs compétents pour ces langues moins parlées constitue un sérieux défi.
Le cas échéant, l’anglais et les quatre langues dominantes constitueraient un moyen efficace d’atteindre les consommateurs.
L’Afrique du Sud est la deuxième plus grande économie d’Afrique (après le Nigeria). Bien qu’un étranger puisse avoir l’impression que l’anglais domine dans le pays, un spécialiste du marketing ne se ferait pas largement entendre s’il ne diffusait son message que dans cette langue. L’anglais n’est pas la langue la plus parlée, mais plutôt la quatrième – moins de 10 % de la population le revendiquant comme langue maternelle.
Langue | Nombre de locuteurs natifs en millions | Pourcentage de la population |
zoulou | 11,6 | 22,7 % |
xhosa | 8,2 | 16,0 % |
afrikaans | 6,9 | 13,5 % |
anglais | 4,9 | 9,6 % |
sotho du Nord | 4,6 | 9,1 % |
tswana | 4,1 | 8,0 % |
sotho du Sud | 3,8 | 7,6 % |
tsonga | 2,3 | 4,5 % |
swati | 1,3 | 2,5 % |
venda | 1,3 | 2,4 % |
ndébélé | 1,1 | 2,1 % |
Autres langues | 0,9 | 1,6 % |
Il est fortement recommandé d’accompagner le texte écrit ou le message d’un podcast ou d’une version audio mp3 du texte. Une fois la traduction terminée, le traducteur lit le texte qui est enregistré sur un fichier mp3. Presque tous les ordinateurs et les smartphones sont équipés de cette fonction. La version audio offre une autre possibilité d’atteindre les consommateurs.
En tant qu’agence de traduction, nous comptons dans nos équipes plusieurs experts en langues africaines qui nous aident à concevoir des messages destinés à chaque pays africain. Nous proposons parallèlement des services de traduction créative pour la multitude de langues parlées. En outre, nous collaborons avec plusieurs des principales agences de médias et de relations publiques du continent, ce qui peut améliorer le côté créatif et la distribution de votre programme de marketing ou de sensibilisation.